"S'entraîner psychiquement à acquérir de nouvelles habiletés relationnelles, travailler sur l'histoire qui constitue notre identité, apprendre à se penser soi-même en d'autres termes que ceux de victime, et militer contre les stéréotypes que la culture récite à propos des blessés, voilà ce qui résume l'engagement éthique de la résilience."

                             Boris Cyrulnik, préface de notre film "Les Métamorphoses" réalisé en 2007,

extrait de son livre -Le murmure des fantômes- 2003

La facilitation : au niveau physiologique

Pour plier le coude, il faut entre autre contracter le muscle biceps. Pour que le mouvement de flexion du coude se produise, il est nécessaire qu'un certain nombre de fibres musculaires se contractent : c'est le seuil. Au-dessus de ce seuil, il y a RÉACTION, en-dessous, il y a FACILITATION. Plus l'état de facilitation est proche du seuil moins la sollicitation pour atteindre l'était de réaction devra être importante. Il faut donc bel et bien solliciter pour augmenter la facilitation et atteindre l'état de réaction.

Ce qui se passe au niveau physiologique peut être transposé sur tous les plans de l'Homme.

(Voir film ci-dessous Les Métamorphoses, intervention de Jean-Marie Maire)

Au niveau organisationnel

La facilitation s'appuie sur la reconnaissance irréductible de la complexité des systèmes organisés et sur une grande modestie dans le pilotage des évolutions.

Elle s'affirme ainsi comme un "art du possible" qui vise à répondre aux exigences économiques auxquelles les organisations doivent faire face par un développement plus harmonieux des relations sociales.

Réf "La facilitation des changements organisationnels" J.Bee, F.Singery, Édition L'Harmattan. Collection : Conception et dynamique des organisations. 2007

Un conte métaphorique : Constance, la tisseuse

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Monique Minni a utilisé le terme de "facilitation" depuis les années 92 dans le cadre de dispositifs autour de l'Insertion et du Traumatisme.